mercredi 11 juin 2014

Supprimer les parasites (fin 2011)

Il fait jour et plutôt beau, je me ballade dans Charleville sur une moto invisible en étant moi même invisible, d'ailleurs tout le monde et tous les véhicules sont invisibles et silencieux, les rues sont donc désertes, mais je sais pourtant exactement où sont chacune des voitures et n'ai aucune difficulté pour circuler normalement.

A un moment je me retrouve au rond point en haut du Theux et prend la seule route dont je ne connais pas la destination ; au bout de cette rue se trouve un grand hangar qui est en fait une usine, je m'arrête pour aller à l'intérieur et une fois dedans tous le monde redevient visible.

On m'attendait, un homme me dit que je dois le suivre car il se trouve quelque chose que je dois faire, à ce moment deux jumeaux chauves et assez grand arrivent, le premier me dis « Je suis la partie de toi qui ne voit pas », et le second enchaîne « Je suis la partie de toi qui n'entend pas » ; je ne vois pas trop ce qu'ils veulent dire par là, surtout qu'ils n'ont pas l'air aveugle ni sourd, du coup je les suis tous les trois sans trop me poser de question.

En quittant le hangar ont doit passer au travers d'un grand rideau rouge, au moment où je traverse le rideau un géant chauve plein de muscles qui a l'air bien énervé court derrière un nain chauve pour l'attraper.
Je tente d'aller aider le nain et me met à courir pour aller devant le géant afin de l'arrêter, mais il me frappe violemment au visage ce qui me fait tomber, puis, alors que je suis à terre, il me roue de coup jusqu'à ce que je meurs, ce qui a pour effet de me renvoyer au début du rêve sur la moto invisible.

Là je connais bien le chemin, je retourne donc dans l'usine ; là rebelote, « Je suis la partie de toi qui ne voit pas », « Je suis la partie de toi qui n'entend pas », je dois les suivre ; ce que je fais, mais cette fois je laisse le géant courser le nain et continue ma route, je ne saurais donc pas ce qui leur est arrivé.

Nous arrivons plus tard dans une ferme, il fait très beau et chaud, je vois mon frère et sa femme sur une charrette et discute longuement avec eux tandis que mes deux neveux jouent plus loin dans les champs.
Au bout d'un moment l'homme qui me demandait de le suivre me dit que je vais bientôt devoir y aller, je dis donc au revoir à toute la famille et repart avec l'homme et les deux chauves.

Nous n'allons pas très loin, dans une petite cabane en béton à environ 15m de là où on était.
Une fois arrivé dans cette cabane l'ambiance change totalement, une odeur pestilentielle de putréfaction remplit la pièce et des taches de sang recouvrent les murs.
Un rideau rouge sépare la pièce en deux, je suis les trois autres derrière le rideau où il se trouve des quintuplé japonais (ou quadruplé, je ne sais plus trop) assis en tailleur avec chacun un hachoir à leur droite et devant eux une créature qui ressemble à une carcasse de poulet déplumé, qui bouge en émettant des sons stridents désagréables et qui ont parfois des yeux difformes qui sortent de sous leur peau.

L'homme m'explique que l'on m'attendait, qu'un mal est en moi et je vais devoir tuer une de ces créature, je lui dis que je ne peux pas car je n'arriverais pas à tuer un animal quel qu'il soit, il me répond que c'est important et je dois le faire par moi-même.
Un des japonais se lève et m'invite à m'asseoir à sa place, ce que je fais même si je ne me sens pas très bien, je regarde les autres qui prennent leurs hachoir et fait de même ; ils commencent alors à découper la bête devant eux dont les râles d'agonie sont à la limite de l'insoutenable, je brandis alors mon hachoir et me met à faire de même.
Au moment où toutes les créatures sont mortes nous ressortons de la cabane, il fait toujours très beau et chaud dehors, je respire à plein poumon le bon air de la nature et me sens rudement bien.

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