mercredi 22 avril 2020

Rêve de 2020

Petit aparté, je n'arrive pas à comprendre pourquoi mes rêves contiennent parfois autant de violence.

Dans ce rêve, ambiance post-apocalyptique, j'étais avec deux jeunes, un garçon et une fille qui devaient avoir entre 15 ans et 18 ans, peut-être un peu moins, peut-être une peu plus.
On s'entraidait comme on pouvait pour essayer de continuer à vivre.

C'est ici ! Ils avaient repéré la maison d'un "vieux" dont la porte était ouverte, et planifiaient de rentrer dedans, prendre tout ce que l'on pouvait, et tuer le vieux pour vendre sa chair au marché (car la viande humaine s'y revend assez cher).

J'étais pas forcément d'accord, mais faut bien se nourrir.
Et les jeunes avec qui j'étais ne pouvaient pas comprendre mes problèmes d'éthique, car la violence ils la connaissent très bien; vu qu'ils vivent avec elle depuis qu'ils sont petits elle leur parait normale.

En entrant y'avait de la bonne bouffe sur la table, rapidement j'ai dit aux autres "ne mangez rien, on ne sait pas si c'est empoisonné".
Car vu de la fenêtre, de la nourriture visible comme ça sur la table avec la porte restée ouverte, il valait mieux rester prudent.

On a alors commencé à regarder un peu partout dans la pièce ; on a trouvé une brochure publicitaire de viande humaine, les prix indiqués étaient bien bas, pas suffisamment intéressant pour leur revendre la nôtre.
Puis on s'est rendu compte que l'unique porte pour sortir était maintenant fermée, nous étions donc emprisonnés dans cette petite salle.

La fille s'est assise sur une des chaises devant la table, d'un coup un gros mécanisme avec une pince est descendu du plafond pour l'attraper et remonter vers un piège rempli de scies circulaires qui auraient pu démembrer son corps en moins de deux ; mais avec beaucoup d'agilité elle a réussi à se défaire d'une partie de ses vêtements pour se libérer de l'étreinte des griffes mécaniques.

Quand je vois l’aisance avec laquelle elle a réussi à s'en sortir, je ressens mon corps et sa lourdeur, qui quant à lui n'est plus aussi agile que le sien. Je me demande si j'avais été assis à sa place, est-ce que je serais parvenu à m'en sortir ? C'est loin d'être sûr.

Je commence à prendre peur.

La personne âgée habitant la maison nous regarde alors au travers d'une fenêtre en plexiglas tout en étant dans une autre pièce.

Elle doit aussi certainement vivre du commerce de la viande humaine, ce sont probablement ses prix qui se trouvent sur le dépliant publicitaire et la maison ouverte est un piège pour appâter ses victimes.

On tente alors des négociations avec lui, on lui dit qu'on est trois et armés, qu'il ne peut plus profiter de l'effet de surprise car maintenant on sait que sa maison est piégée, et que vu notre nombre, même s'il tue l'un ou l'autre d'entre nous on trouvera bien un moyen de le tuer lui aussi.
Le mieux pour nous tous serait donc de pouvoir ouvrir la porte et partir.

La personne âgée ne dit pas un mot mais va actionner un bouton qui permet l'ouverture de la porte.

Tout en restant sur nos gardes, nous sortons tous les trois.

Une fois dehors on se parle peu, on a surtout faim alors qu'il y avait de la nourriture sous nos yeux, que l'on n'a pas pu manger de crainte d'être empoisonnés.

Je me réveillerai un peu plus tard.